Psychothérapies

Consultations en psychothérapie

L'Approche Centrée sur la Personne selon Carl R. Rogers

Ma formation de base en psychothérapie est basée sur l'Approche Centrée sur la Personne, selon Carl R. Rogers. Cette approche met l'accent sur la qualité de la relation entre le ou la thérapeute et la "cliente ou le client". Elle est d'orientation existentielle et humaniste, elle est parfois qualifiée de non-directive. C’est ainsi que Carl R. Rogers a développé cette approche se basant sur quelques considérations fondamentales au sujet des êtres humains. Selon lui, chaque personne possède les capacités pour réaliser son potentiel, pour diriger son existence, ou pour être responsable de sa vie.

Lors des séances de thérapie, l'accent est mis sur ce qui se passe dans "l'ici et maintenant", la personne peut alors prendre conscience de ses difficultés, les comprendre et envisager les situations qui peuvent être source d'angoisse et de souffrances ou de possibilités de changements.


Il y a dans chaque être humain une tendance naturelle vers un développement complet. Le terme qui a souvent été utilisé par Carl R. Rogers est celui de tendance à la Réalisation de soi, ou Tendance Actualisante. Chaque personne est donc capable de puiser dans ses ressources, tant qu’un climat d'attitudes psychologiques facilitatrices lui est pourvu, par exemple dans le cadre d’une situation éducative (école) ou d'une psychothérapie. Ces attitudes décrites par Carl R. Rogers sont

les suivantes :

- L’écoute empathique : La personne est acceptée telle qu'elle est, avec un cadre de référence qui lui est propre.

- Le non-jugement et la considération positive inconditionnelle : La thérapeute ne devrait porter de jugements.

- L’authenticité et la congruence : C'est la relation thérapeute-client-e qui est transformatrice. La thérapeute est là "en tant que personne". Son professionnalisme est d'être une personne dans la relation thérapeutique, sans s'abriter derrière le rôle de spécialiste ou d'experte du psychisme.

- La thérapeute ne traite pas une maladie, mais elle rencontre une personne : Le client n'est pas réduit à une pathologie. La personne en thérapie est écoutée et aidée sans passer par le prisme de la normalité.

- Être soi-même : c'est le concept clef d'une relation d'aide psychologique. C'est aussi l'aboutissement d'une Psychothérapie Centrée sur la Personne, à travers l'intégration des différents niveaux d'expérience de soi.

Thérapie brève et thérapie centrée sur les solutions

La thérapie orientée vers les solutions est une approche qui s'inspire des travaux de Milton Erickson et de Gregory Bateson et fait partie du courant des thérapies brèves. Au début des années 80, Steve De Shazer, l'auteur principal de cette approche, s'est distancié de la thérapie brève de l'École de Palo Alto car elle était trop centrée sur la résolution du problème du client (problem focused) et non sur les solutions possibles.

 Les principales hypothèses de la thérapie orientée sur les solutions:


- L'accent est mis sur ce qui est transformable, sur les solutions et les habiletés sociales plutôt que sur la pathologie.
- Il n'est pas nécessaire de connaître la cause ou la fonction du symptôme pour le résoudre.
- Le changement et la résolution rapide des problèmes sont possibles, d'ailleurs, le changement est inévitable.
- Il importe d'inciter la cliente ou le client à "faire quelque chose". Il faut trouver un "déclic" vers un changement positif et l'encourager.
- L'orientation des efforts n'est pas tournée vers le passé mais plutôt vers le futur, vers le changement souhaité.
- Les clients sont motivés pour changer mais ils peuvent ne pas être d'accord avec les idées de la thérapeute sur la façon de changer. Ils ou elles cherchent des solutions qui leur apparaissent les plus aidantes qui soient.
- Le symptôme n'est jamais présent 24 heures sur 24, sept jours sur sept à son maximum d'intensité. Il existe toujours des exceptions au problème. C'est en prenant en compte les différentes situations qu'il est possible de retrouver un espoir de provoquer un changement.
- L’étiquette de "symptôme" est arbitraire et dépend du contexte et de l'interprétation.

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